Modification de la charpente
Dès le début et les premiers plans, mon principal souci se situait au niveau de ces deux énormes poutres qui traversent la grange. En effet, il y avait environ 3,80 m entre le sol d'origine et le dessus de ces poutres. Au sol, deux murets en béton (d'environ 60 cm de haut) partageaient l'espace en trois, délimitant les étables de chaque côté d'une travée centrale.
J'ai pris le parti initial de conserver le sol tel quel dans ce qui était l'étable ouest et qui est devenu mon atelier, toujours accessible de la rue par la porte d'origine.
Pour le reste (la partie habitation), j'ai décidé de relever le sol en me basant sur le point le plus haut de ces murets en béton. Plusieurs avantages; d'abord, je n'ai pas besoin de démonter ces blocs de béton (!), et je vais gagner quelques précieux 60 cm en hauteur. Il reste alors encore environ 3,20 m entre mon sol actuel et le haut de ces poutres.
Je n'aime pas les plafonds hauts, et plus je gagne en hauteur, plus je gagne en volume et moins j'aurai à chauffer... C'est pourquoi j'ai décidé que les plafonds seraient à 2,50 m, et donc à une bonne soixante de cm en dessous des poutres.
Et c'est ce qui a été fait !
Dès lors, se posait inévitablement la question de savoir comment faire pour passer d'un côté à l'autre. Par dessus ? Je l'avais envisagé, mais je ne m'en satisfaisais pas.
Jusqu'au jour où mon couvreur me dit simplement "qu'il n'y avait qu'à les enlever" ! Et de m'expliquer que la pratique était courante et sans risque.
Banco ! La suite en images...
Évidemment, seul le passage m'intéresse, et je conserve à leur place les deux demi-poutres restantes, posées sur des cales situées à l'aplomb des poteaux béton..
Cette solution technique me convient parfaitement. Elle me permet de garder le cachet de la grange, d'abaisser les plafonds à un niveau raisonnable, et de gagner une bonne soixantaine de m3 à chauffer en moins. La prochaine étape consistera à mettre en place le plafond et son isolation (env. 75 m2), ainsi que sur les rampants (env. 40 m2).
À suivre,