Direction l’étage !

Pour la mise en place du limon de l’escalier, j’effectue un calage vertical à l’aide d’une règle fixée sur la poutre en béton et vissée au sol.

Pour "fixer" les sipo au sol, je pose deux vis dans le sol, je fais deux trous dans les briques que je remplis de mortier adhésif, qui me sert aussi à coller les briques entre elles.

Puis je les pose au mortier adhésif :

Pour bien suivre, voilà mon plan :

En rouge, les briques de Siporex. Les deux déjà posées sont celles en bas à gauche.
En bleu (filet), le limon terminé, en coupant les coins des briques en trop et en remplissant les vides avec les chutes ainsi obtenues.
Les marches se situent à l'intérieur, entre les deux cloisons.

Je monte les deux premières rangées de sipo avant de mettre en place le seuil (à droite sur le plan) et la première marche. Et ainsi de suite, en alternant une rangée de sipo et une marche, l'ensemble formant coffre et se renforçant mutuellement.
Pour faire les supports de la marche-seuil, j’ai découpé une grande partie de mes chutes de solives, que j'ai posées/collées à plat.

Avec deux épaisseurs, ça me donne 15 cm. En posant directement des solives sur la tranche, j'aurais eu 20 cm, ce qui est trop, d'autant plus qu'il faut rajouter 5 mm pour la sous-couche verte (compressible), 16 mm pour l'OSB et 23 mm pour le parquet.
En tout, j'ai un peu plus de 19 cm, ce qui est parfait pour une marche.

Un temps superbe et sec m'a permis de sortir ma "planche de découpe" pour les panneaux : deux palettes, montage impeccable (et pas cher !) pour utiliser ma scie circulaire plongeante et découper les marches/contremarches à l’extérieur, sans salir à l’intérieur.

J'ai donc commencé par terminer le seuil de mon escalier, suivant ma technique habituelle : sous-couche puis OSB vissé dessus.

Puis la première contremarche.

Je ne lésine pas sur les montages : les tasseaux sont collés et vissés sur les plaques d'OSB, et la forme en coffre de l'ensemble rend le tout indéformable. Dans les cloisons, ils sont chevillés/vissés.
Le bois tient la cloison, qui elle, tient le bois. Dès que la hauteur de la cloison le permet, je monte une marche, puis je reprend la cloison, et ainsi de suite.

Le seuil et les trois premières marches sont en place.

Le chantier avance, on devine maintenant l'escalier :

Quit suit le "fil rouge" que j'avais tendu le 10 octobre dernier, pour valider le calcul de mon épure.

A l'arrivée, mon giron fait 240 mm, pour une hauteur de 194 mm. La loi de Blondel, qui vérifie la foulée (cohérence entre la hauteur de marche et son giron : G + 2H) donne le résultat de 628, ce qui en fait un escalier confortable à monter et à descendre (le résultat doit être compris entre 600 et 640).

Ça ressemble déjà à un placard !
Et ainsi de suite, jusqu’en haut.

J’en ai profité pour installer une prise au bas de l'escalier.

Pour découper le limon suivant la pente voulue, j’ai serré ma règle, parallèlement au fil rouge (à l’œil).

En calant de la même manière un tasseau de l’autre côté, il est alors très facile de découper la partie en trop, avec une lame fil à grains carbure.

Les coins ainsi obtenus sont retournés et recollés dans les espaces manquants. Rien ne se perd !

Et seront découpés de la même manière.

A part la finition de la dernière contremarche (qui sera faite quand le plancher sera posé), l’escalier est prêt. L’étape suivante consiste donc à fixer le plancher de l’étage…

A suivre !