Le printemps se fait attendre...

En panne ?

Pas grand-chose de nouveau depuis presque deux mois. Si ce n'est que ce qui n'était qu'un projet devient de plus en plus une réalité. La promesse de vente/achat a été signée début mars, la balle est maintenant dans le clan du notaire. Si on tient compte des trois mois, délai habituel entre la promesse et la signature définitive, cette dernière devrait intervenir debut juin.

C'est tout à fait ce qu'il me faut, étant donné que mon retrait du monde du travail devrait s'effectuer à la fin du mois de mai. Je mets tout ça au conditionnel, car, pire que St-Thomas, j'ai même parfois du mal à croire ce que je vois.

Donc, Inch'Allah, et tout le toutim... je croise les doigts, à tout hasard.

En attendant, je ne vais pas rester les deux pieds tanqués dans le même sabot. Ce qui m'attend va nécessiter de nombreuses ressources dont je peux m'occuper dès à présent.

Tout d'abord, établir les plans des constructions à venir. En déduire une liste du matériel indispensable et nécessaire, se le procurer et apprendre à s'en servir. Vaste programme, qui occupe chaque jour une grande partie de mes neurones disponibles.

Relevé sur place - rapide, mais suffisant pour établir un plan.

(voir photos)

En gros, une surface de 8 mètres sur 12 au sol, le volume étant simplement occupé (à 3,50 m de hauteur) par deux poutres qui divisent l'espace en trois parties sensiblement égales de 4 mètres sur 8.

Une très grande ouverture, la porte de la grange, d'environ 3 m sur 3, et deux plus petites de chaque côté, d'environ 1,20 m de large sur 1,50 de haut. Celles-ci sont situées au nord du bâtiment, sur la rue. A l'opposé, et donc au sud et vers le terrain de 1550 m2, une seule ouverture, trop basse.

Le mur Est est mitoyen d'une autre grange pour l'instant inoccupée et le pignon Ouest est totalement libre sur environ 12 mètres, permettant un accès aisé au terrain.

La démarche architecturale.

Après avoir bien évidemment tourné la question dans tous les sens (!), j'en ai déduit les quelques principes suivants.

1/ condamnation des ouvertures au nord. La grande porte sera transformée en baie vitrée (3 x 2 m) par l'ajout d'une allège d'un mètre de haut. Les deux portes latérales seront conservées telles qu'elles visuellement de l'extérieur (voir photos), mais murées à l'intérieur.

2/ l'entrée se fera donc par le côté Sud, au niveau de la porte existante. Celle-ci sera donc rehaussée (au niveau normal de 2,10 m) et le mur Sud sera complété par deux ouvertures, une fenêtre (future cuisine) et une grande ouverture (2,40 m) donnant accès à la partie atelier, occupant le volume délimité par la poutre Ouest.

C'est évidemment cette partie "ouverture dans un mur porteur" qui me donne à l'avance quelques sueurs froides. Mais bon, ça se fait ! Yaka...

Les pierres dégagées serviront bien sûr à construire l'allège de la baie vitrée (entre autres).

Trois espaces, deux niveaux de mezzanine.

Une cloison séparera l'atelier du reste de l'habitation. Trois poteaux (en brique) supporteront une poutre en travers située en gros à 1 mètre en dessous des poutres existantes, afin de créer le plafond de l'espace entrée-cuisine et le premier niveau de la mezzanine (en bleu), accessible par un escalier.

Le troisième volume abritera le cellier/buanderie/WC d'un côté et le salon de l'autre. Les deux derniers niveaux de la mezzanine (en jaune) seront situés juste au dessus des poutres. Le côté atelier sera entièrement couvert, l'autre côté laissera un vide sur le salon.

L'une des difficultés vient du fait que la porte de la "cave" se situe juste à l'aplomb de la poutre Est, ce qui oblige à une petite gymnastique de maçonnerie dans l'entrée. Un savant habillage à 45° fera disparaître ce désagrément. Ça permettra malgré tout de récupérer un peu d'espace pour la cuisine (frigo), qui disposera également d'un grand placard sous l'escalier. Directement ouverte sur le coin repas, elle bénéficiera aussi de la lumière apportée par la baie vitrée.

Le rez-de-chaussée.